Qui est Rachel Carson ? 

Si vous vous intéressez à la protection de l’environnement et aux documentaires sur les mouvements écologistes, vous avez forcément entendu parler de Rachel Carson. Auteure émérite de « Silent Spring », Printemps silencieux, Rachel Carson est considérée comme une lanceuse d’alerte. Vous voulez en savoir plus sur sa vie, son œuvre et son influence sur la mise en lumière des effets des pesticides ? C’est parti !

Rachel Carson, la biographie

Rachel Carson biographie

Née le 27 mai 1907, Rachel Carson était dès toute petite passionnée par la lecture et l’écriture. Avant même qu’elle ne soit l’auteure réputée de « Silent Spring », elle a vu une de ses nouvelles publiée alors qu’elle n’avait que 10 ans ! 

Quant à son influence sur les mouvements écologistes, et son appétence pour le monde naturel en général et les océans en particulier, elle les doit certainement à sa mère. Cette dernière pratiquait le « nature study », un mouvement d’éducation basé sur la nature, très populaire aux États-Unis. Son engagement pour la protection de l’environnement a donc pris racine très tôt ! 

Du côté de sa vie privée, elle a pris soin de sa famille au décès de son père, et adopté le fils de sa nièce quand il est devenu orphelin. Rachel Carson, la mère de l’écologie, a également été celle de toute sa famille. Elle décèdera le 14 avril 1964, à l’âge de 56 ans, des suites d’un cancer du sein ayant résisté aux traitements lourds jusqu’à investir son foie. 

Carrière de Rachel Carson, la mère de l’écologie

Rachel Carson le monde animal

Passionnée par le monde animal, l’auteure de « Silent Spring » s’est naturellement orientée vers des études en génétique et en zoologie, avant de devenir une biologiste marine reconnue. Son intérêt pour la protection de l’environnement et du règne animal lui a permis de devenir une lanceuse d’alerte sur les effets des pesticides, faisant de Rachel Carson la mère de l’écologie. Elle est en effet considérée comme une pionnière des mouvements écologistes, ouvrant la voie à une prise de conscience collective plus que nécessaire. 

Son engagement est d’ailleurs si reconnu qu’il existe plusieurs prix portant son nom : 

  • Le prix Rachel Carson créé en Norvège, récompensant les femmes contribuant à la protection de l’environnement
  • Le prix américain Rachel Carson attribué au meilleur mémoire par la American Society for Environmental History
  • Le prix du livre Rachel Carson qui récompense les œuvres impactantes dans le domaine scientifique et technologique

Elle a elle-même été gratifiée à titre posthume de la médaille de la liberté en 1980, et figure au National Women’s Hall of Fame, aux côtés de la diplomate Madeleine Albright, des romancières Louisa May Alcott et Pearl Buck, ou de la militante pour les droits civiques Ella Baker. 

Après la publication de son livre Printemps silencieux, Rachel Carson a même témoigné devant le Congrès. 

Le printemps silencieux, de Rachel Carson

Rachel Carson silent spring

Biologiste militant pour la protection de l’environnement, Rachel Spring a ensuite consacré son temps à sa passion de l’écriture. Sans pour autant négliger sa position scientifique ! 

Elle est notamment l’auteure de « The sea arounf us » (« Cette mer qui nous entoure »), qui sera un véritable succès plusieurs fois récompensé. 

Mais c’est avec Silent Spring, Printemps silencieux, que Rachel Carson a véritablement contribué à la création des mouvements écologistes. Véritable critique sociale, son livre a permis une prise de conscience collective des effets des pesticides. Sa prestation devant le congrès a d’ailleurs abouti à l’interdiction du DDT aux États-Unis ! Le titre de cette œuvre est directement inspiré d’un poème de John Keats et symbolise le silence d’un printemps sans oiseaux, tous éradiqués par les effets des pesticides. 

C’est en observant les effets des pesticides sur les oiseaux, et par extension sur les humains, qu’elle est devenue lanceuse d’alerte. Le DDT, pour ne citer que lui, fragilise les coquilles d’œufs, entraînant des problèmes de reproduction et une hausse de la mortalité chez les oiseaux. 

Mais ce qui exaspère le plus l’auteure du Printemps silencieux, Rachel Carson, c’est la désinformation des industries et la complicité muette des autorités. Et c’est ce que tient tant à dénoncer la mère des mouvements écologistes. 

Contrairement a ce qui a pu lui être reproché, elle ne militait pas pour une absence totale de pesticides, mais pour leur usage contrôlé. Et ce afin de diminuer la mortalité collatérale des animaux et des humains. 

 « Silent Spring » est considéré comme étant aux mouvements écologistes ce que « La case de l’oncle Tom » : un ouvrage qui dénonce et fait bouger les choses. 

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